La politique, ça peut inspirer!

Je prends le temps ce dimanche soir de regarder par la fenêtre en buvant mon thé. Normalement, ces dernières tombées de neige me seraient très décourageantes - surtout en sortant d’un deuxième hiver en période de pandémie. Mais pas aujourd’hui. J’ai l’esprit tranquille et le coeur ouvert en terminant une semaine particulièrement inspirante.

Jeudi soir j’ai participé en virtuel à une soirée hybride avec Amita Kutner, Elizabeth May et Mike Morrice, “Plus loin et plus haut”. Comme c’était inspirant d’entendre de mes collègues verts et vertes. Plus tard dans la semaine, j’ai assisté à une mini-formation avec Lynne Lund, membre de l’assemblé législative provinciale de l’Île du Prince Édouard.

Si jamais vous doutiez de l’utilité d’élire un ou une candidate Verte, je vous encourage à suivre n’importe quelle de ces personnes sur les médias sociaux! Pour moi, ce sont toutes des personnes modèles qui démontrent un dévouement exceptionnel au bien-être de leurs communautés. Elles sont fidèles à leurs postes et ne ratent jamais l’occasion de prendre parole au nom de l’urgence d’agir pour éviter les catastrophes climatiques qui nous attendent ou encore pour défendre les droits des communautés marginalisées.

Vendredi, j’ai participé à la manifestation du groupe Fridays For Future d’Ottawa, leur “Global Climate Strike” annuel. Les jeunes savent trop bien ce qui les attend compte-tenu du manque d’action politique face à la crise climatique. J’ai l’impression qu’ils sont mieux informés que la majorité des adultes! Ils font appel à nous tous et toutes : arrêtons de faire l’autruche et reconnaissons le sérieux de la situation! C’était inspirant de ressentir la solidarité et l’engagement des personnes présentes.

Puis, pour clore ma semaine, j’ai assisté à un dîner-causerie pour le mois de la francophonie et la Journée internationale des droits de la femme organisée par Yvette Ashiri. L’invitée d’honneur, Roda Muse, nous a partagé son parcours qui l’a mené à être la secrétaire générale de la Commission canadienne pour l’UNESCO depuis mai dernier. Elle nous a encouragé à nous impliquer dans la communauté par le bénévolat, à oser prendre des risques et suivre des opportunités, à créer des liens pour travailler ensemble à défaire les barrières systémiques qui perpétuent les iniquités, notamment le racisme.

Mener une campagne électorale, je ne vous cacherai pas, c’est demandant comme boulot! Ça demande un investissement d’énergie et de temps qui est difficile à mesurer. Toutefois, après une semaine comme celle-ci, je touche à un sentiment de profonde gratitude. Je me nourris de ces belles rencontres. Je m’inspire de ces personnes qui se dévouent, comme moi, à une vision d’un monde plus sain et plus équitable pour nous tous et toutes.

Avec tout ce qui se passe dans le monde aujourd’hui, il serait facile de laisser tomber les bras. Il serait facile d’abandonner.

De prendre contact avec d’autres personnes qui croient qu’on peut faire mieux, d’agir avec ces personnes pour avancer les dossiers qui nous tiennent à coeur, c’est qui nous permet de garder espoir et d’avancer ensemble! C’est ce qui me propulse, me motive et me donne courage pour persévérer!